Architecture et Psychiatrie : Des intentions soignantes et architecturales aux usages quotidiens.
Depuis le début de l’année 2024, et portée par l’Elan retrouvé, notre Atelier mène en partenariat avec la PRSM-HP, Plateforme de Recherche sur la Santé Mentale et le Handicap Psychique, une recherche sur les liens entre Architecture et Psychiatrie, que nous interrogeons autour des transformations concomitantes entre théories de soin, typologies d’accueil, prises en charges, approches cliniques-institutionnelles-architecturales, normativités, lexiques, cultures, représentativités, géographies et spatialisations de la maladie mentale.
Equipe :
PRSM-HP
Yana Zdravkova
Stéphane Aymard
Alain Leplege
Atelier Tolila+Gilliland
Bérénice Bourgoin
Gaston Tolila
Nicholas Gilliland
Depuis le début des années 2000, l’environnement est pensé comme une dimension cruciale dans le processus de production du handicap, pouvant favoriser ou empêcher l’autonomie et la participation sociale des personnes, dépassant ainsi la logique individuelle de la maladie. L’architecture étant l’environnement des personnes et de leurs pathologies, elle peut être un soutien, un support à la résolution de la tension inhérente à la prise en charge de la maladie mentale : entre protection et autonomie.
Nous avons choisi de traiter dans ce projet de la question suivante : Comment la conception des espaces architecturaux influence-t-elle l’expérience du soin psychiatrique et les modalités d’engagement social des personnes vivant avec des troubles psychiques ?
Nous centrons notre étude sur les usagers1 qui vivent quotidiennement dans les établissements médico-sociaux et dans les établissements sanitaires, afin d’analyser les évolutions des relations (d’anticipation, de transformation, d’appropriation, etc.) entre les espaces conçus et les espaces vécus.
Ce sont les liens et les absences-de-liens entre fonctions et usages qui nous intéressent dans ce travail et nous conduisent à décliner notre problématique autour d’une question à double entrée :
- Comment les projets de soin ont transformé les architectures en Psychiatrie ?
- Comment les architectures (typiques, atypiques, pilotes, expérimentales, innovantes) ont transformé les projets de soin ?
Ce travail est théorique et ethnographique. Théorique pour interroger l’attribution d’une fonction soignante à l’architecture et ethnographique, dans le cadre de visites et d’entretiens, pour comprendre les usages soutenus et/ou contraints par l’architecture - et plus précisément par certains éléments et paramètres architecturaux qui contribuent, ou non, au soin et à la participation des usagers.
L’enjeu de cette recherche, notamment en vue de constructions futures, est ainsi de comprendre comment l’Architecture se structure autour des personnes et de leurs besoins, et agit sur eux, en favorisant ou non leur émancipation, leur participation et leur sécurité.
- Le terme d’usagers est employé dans cette recherche dans sa définition architecturale - et non médicale - liée à la notion d’usages et plus inclusive, considérant l’ensemble des personnes vivant, travaillant, visitant : expérimentant les établissements.
Depuis le début des années 2000, l’environnement est pensé comme une dimension cruciale dans le processus de production du handicap, pouvant favoriser ou empêcher l’autonomie et la participation sociale des personnes, dépassant ainsi la logique individuelle de la maladie. L’architecture étant l’environnement des personnes et de leurs pathologies, elle peut être un soutien, un support à la résolution de la tension inhérente à la prise en charge de la maladie mentale : entre protection et autonomie.
Nous avons choisi de traiter dans ce projet de la question suivante : Comment la conception des espaces architecturaux influence-t-elle l’expérience du soin psychiatrique et les modalités d’engagement social des personnes vivant avec des troubles psychiques ?
Nous centrons notre étude sur les usagers1 qui vivent quotidiennement dans les établissements médico-sociaux et dans les établissements sanitaires, afin d’analyser les évolutions des relations (d’anticipation, de transformation, d’appropriation, etc.) entre les espaces conçus et les espaces vécus.
Ce sont les liens et les absences-de-liens entre fonctions et usages qui nous intéressent dans ce travail et nous conduisent à décliner notre problématique autour d’une question à double entrée :
- Comment les projets de soin ont transformé les architectures en Psychiatrie ?
- Comment les architectures (typiques, atypiques, pilotes, expérimentales, innovantes) ont transformé les projets de soin ?
Ce travail est théorique et ethnographique. Théorique pour interroger l’attribution d’une fonction soignante à l’architecture et ethnographique, dans le cadre de visites et d’entretiens, pour comprendre les usages soutenus et/ou contraints par l’architecture - et plus précisément par certains éléments et paramètres architecturaux qui contribuent, ou non, au soin et à la participation des usagers.
L’enjeu de cette recherche, notamment en vue de constructions futures, est ainsi de comprendre comment l’Architecture se structure autour des personnes et de leurs besoins, et agit sur eux, en favorisant ou non leur émancipation, leur participation et leur sécurité.
- Le terme d’usagers est employé dans cette recherche dans sa définition architecturale - et non médicale - liée à la notion d’usages et plus inclusive, considérant l’ensemble des personnes vivant, travaillant, visitant : expérimentant les établissements.